Communication politique –
Ce mercredi 6 avril, Jacky Isabello, co-fondateur de Coriolink (agence de conseil en communication d’influence spécialisée dans la communication politique, les relations presse et relations publiques) était l’invité d’Audrey Pulvar sur le plateau de On Ne Va Pas Se Mentir d‘i>Télé.
Aux côtés d’Eva Sas, Clément Viktorovitch et de Stéphanie Von Euw, Jacky Isabello a analysé les sujets brûlants de l’actualité comme la mobilisation des jeunes et étudiants dans les rues suite au débat sur le nouveau projet de loi du travail avec le mouvement #NuitsDebout. Ce mouvement qui va au de-là de la simple contestation de la loi mais qui souligne une réelle indignation.
Ce projet de loi est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase d’un ras-le-bol persistant depuis des années chez la jeune génération qui, selon Jacky Isabello, prendrait certains entrepreneurs à parti et non pas seulement le gouvernement. Les entrepreneurs scélérats ne reflètent pas à eux seuls le monde de l’entrepreneuriat.
Autre discussion, la proposition de loi qui prohibe désormais le recours aux services d’un ou une prostituée. Celle-ci permettrait un recul de la prostitution en France et de protéger, bien que paradoxalement, les prostitués en interdisant plus le racolage passif.
Jacky Isabello :
« Derrière le malstrom dans lequel nous a plongé le gouvernement, on a vu des jeunes et notamment des organisations syndicales de jeunes prendre un bouc émissaire : les entreprises et les entrepreneurs. »
« Derrière le mouvement #OnVautMieuxQueCa et tout le mouvement qui s’est tissé sur les réseaux sociaux, ce n’est pas François Hollande qui a été critiqué mais quelques exemples d’entrepreneurs scélérats. »
« Je suis assez fasciné pour étudier l’ambivalence, c’est typiquement le genre de sujet qui est totalement ambivalent, l’état redresse les prostituées en leur infligeant des amendes fiscales. »
« Dans ce texte de loi désormais adopté, il y a un cheminement social qui est assez intéressant qui est d’essayer de faire sortir ces hommes ou ces femmes et d’essayer de leur donner un autre parcours et retrouver le milieu de l’entreprise. »