Amélie Lebreton, co-fondatrice de CorioLink, l’agence de communication spécialisée en économie, était l’invitée de Dimitri Pavlenko dans le Grand matin sur Sud radio.
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Mardi 13 juin, le fait du jour choisi par Sud Radio est la 3ème édition de l’Observatoire CorioLink de l’esprit entrepreneurial réalisée par l’Ifop.
Amélie Lebreton est l’invitée de l’émission Le Grand Matin pour décrypter ce sondage et évoquer la place de l’entrepreneuriat au sein du nouveau gouvernement.
D’après les enseignements de ce sondage commandé par CorioLink, agence de communication spécialisée en économie, les premières orientations politiques du nouveau gouvernement apparaissent floues aux yeux des Français et des chefs d’entreprise.
« On a pu constater auprès des Français et des chefs d’entreprise que le nouveau gouvernement d’Édouard Philippe – et donc d’Emmanuel Macron – était plutôt vu positivement sur les questions d’entrepreneuriat, de créations d’entreprise et d’économie. Pourtant il y a un flou. Et comme dirait quelqu’un de célèbre, « quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup ». Ce qu’il faut savoir, c’est que le président Macron, dans son programme, a donné des gages positifs dans l’ensemble aux yeux des sondés. Par exemple, les gens interrogés parlent de dynamisme de sa part en faveur de l’entrepreneuriat. »
L’observatoire révèle que 74 % des Français souhaitent un ministre dédié aux TPE, PME et artisans. L’absence d’un tel ministère est donc un sujet qui interroge. Amélie Lebreton explique :
« Vous avez aujourd’hui 1 million d’artisans en France et énormément de gens qui ont créé leur entreprise. Chaque Français, dans son entourage, connaît un chef d’entreprise, et pourtant il n’y a rien sur les PME, l‘artisanat et les commerçants, ces gens qui font l’emploi. »
« Les politiques ont du mal à comprendre à quel point c’est important. Et pourtant dans le sondage, on voit que les patrons se disent « tiens, Macron a intégré l’entrepreneuriat au sein du gouvernement » avec notamment Mounir Mahjoubi et Françoise Nyssen. Mais ça reste de belles intentions, maintenant il faut des actes. »
L’enquête commandée par CorioLink montre que les entrepreneurs ont la capacité d’apporter efficacité et pragmatisme dans la conception des lois.
« Dans le sondage, on voit que les qualités que ces chefs d’entreprise pourraient apporter à l’Assemblée nationale, ce sont d’abord le souci de l’efficacité et surtout une vision à long terme. Je crois que les Français en ont marre du « court-termisme » et le chef d’entreprise est obligé de voir à long terme. »