En octobre dernier, dans les colonnes ComPol, Alexandre Martin, directeur conseil associé de l’agence d’influence Coriolink et expert en communication digitale, adressait aux personnalités politiques ses recommandations pour faire le tri dans leurs réseaux sociaux et préserver leur e-réputation.
A l’heure où les réseaux sociaux sont le théâtre de nombreux dérapages, il est fondamental pour les politiques de prêter attention à leur communication digitale.
Replonger dans ses archives, si cette opération peut paraître fastidieuse, cela peut alors s’avérer très utile pour éviter un bad buzz. Et surtout, comme la rappelle Alexandre :
« Si vous ne le faites pas, d’autres s’en chargeront. »
Notre expert en communication digitale distingue deux profils chez les élus : le « nouveau venu », qui ne possède pas encore toutes les clés nécessaires à la maîtrise de sa e-réputation, et le « personnage public », très médiatisé et vigilant à son image sur les réseaux sociaux. Le premier a donc tout intérêt à procéder réseau par réseau pour supprimer certains contenus qui pourraient lui porter préjudice. Mais alors, comment distinguer le contenu à effacer ? Pour Alexandre :
« Il ne s’agit pas d’aseptiser l’élu ou le candidat en effaçant tous les contenus à caractère personnel ou engagé mais de se concentrer sur les messages présentant des contradictions idéologiques ou des propos litigieux. »
Cela ne signifie pas pour autant que les personnalités politiques doivent absolument adopter une posture consensuelle sur les réseaux sociaux. Il suffit simplement de donner un cadre à son propos :
« Pour n’importe quelle campagne, il y a une ligne stratégique, idéologique et éditoriale à définir. »
Dans certains cas, le caractère instantané des réseaux sociaux donne lieu à un emportement de la part de l’élu et peut conduire à une polémique. Faut-il alors supprimer le contenu concerné ? La réponse de notre expert est nuancée :
« Cela dépend de sa médiatisation. Si le contenu est déjà sous les radars des observateurs, trop tard, la polémique est lancée. Il vaut mieux alors faire amende honorable en retweetant son propre tweet avec un commentaire. »
Toutes ces questions amènent à penser qu’il pourrait être judicieux d’ouvrir un nouveau compte. Le profil du candidat entre ici en jeu, car la légitimité d’une personnalité politique vient aussi de son parcours professionnel. L’exception reste alors Facebook où Alexandre Martin conseille de créer une page publique de soutien.
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Afin d’accompagner les candidats aux élections municipales, l’agence Coriolink a développé le dispositif SOS MUNICIPALES. Un panel de solutions, allant du pack conseil au pack digital en passant par le pack mobilisation, qui entend permettre à chaque candidat, en fonction de son budget, de gagner en notoriété pour convaincre les électeurs. Afin de proposer un accompagnement performant, CorioLink s’est associé à des partenaires technologiques reconnus pour leur efficacité. L’agence est ainsi accompagné par AlgoLinked pour pilotez en toute autonomie ses relations avec les médias et par Quorum afin de simplifier la mobilisation des militants.