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L’agence CorioLink déplore l’annulation du troisième débat présidentiel

Jacky Isabello, co-fondateur de l’agence de communication d’influence CorioLink, s’est exprimé sur l’annulation du débat du 20 avril au nom du collectif « Trois Débats sinon rien » dont il est aussi le co-fondateur.

Jacky Isabello revient sur le but premier du collectif « Trois Débats sinon rien » :

Nous avons créé le collectif en décembre 2016. Nous avions compris que les débats des primaires allaient marquer une espèce de coup d’envoi d’une autre façon de considérer les débats lors des temps politiques. On avait proposé l’organisation de trois débats avant le premier tour et de trois débats après.

Pour illustrer ses propos et les enjeux mis en exergue par le collectif, le co-fondateur de l’agence de communication d’influence CorioLink utilise le cas de Jean-Luc Mélenchon :

Ça permet par exemple de montrer que Jean-Luc Mélenchon, au-delà du côté braillard, est arrivé à montrer qu’il s’était un peu calmé, qu’il avait cette forme d’éloquence qui plaît aux gens. […] Mélenchon a fait deux super prestations, les sondages le confirment qu’il a pris la main sur l’électorat de gauche, il doit pousser son avantage. Donc aller jouer un troisième match au risque d’être un peu moins performant, c’est son boulot de dire qu’il arrête et qu’il range ses pions.

Jacky Isabello conclue en démontrant que l’annulation de ce troisième débat ne fait que renforcer un problème déjà majeur de l’élection présidentielle : l’abstention.

Le mécanisme de l’abstention est très complexe mais la puissance de la télé permet de faire revenir le public vers un débat et quand on en enlève un, l’électeur se dit qu’il ne compte pas vraiment. Si l’abstention est extrêmement élevée, ce sera en partie due au fait qu’on aura pas permis au Français de regarder cet exercice.

Vous pouvez retrouver l’intégralité des propos du co-fondateur de l’agence de communication d’influence CorioLink repris par BFM en cliquant ici.