Communication d’influence, le collectif « Trois débats sinon rien », fondé par Jacky Isabello, co-fondateur de l’agence CorioLink et Alexandre Malafaye, président de Synopia a réalisé une tribune publiée dans Challenges le 3 Avril 2017.
Le collectif revient sur sa première action, l’interpellation du CSA :
Fort du grand succès d’audience des primaires de la droite et du centre, notre collectif a interpellé le CSA début janvier 2017 afin qu’il favorise l’instauration d’un cadre de principes souples et clairs permettant aux chaînes de télévision d’organiser deux séries de trois débats, à la télévision et à la radio lors de la prochaine élection présidentielle
Malheureusement, il déplore que le premier débat n’ait pas répondu à leur demande en n’invitant que les principaux candidats de l’élection présidentielle :
Un moment, nous avons cru que le bon sens allait l’emporter. Des informations ont circulé, laissant penser que TF1 et France 2 étaient parvenus à un accord pour la co-organisation d’un premier débat, avec une dizaine de candidats. Et puis patatras! Les enjeux commerciaux ont pris le dessus et les » grands candidats « , en acceptant l’exclusion sur TF1 le 20 mars des petits, ont cédé à la tentation de la facilité.
Il regrette d’ailleurs que le CSA ne soit pas plus intervenu dans l’organisation des débats :
Nous avions bien raison d’inciter le CSA à s’en mêler. Malheureusement, du fait de normes juridiques l’empêchant d’agir, celui-ci n’a pu qu’offrir ses conseils si les parties prenantes les demandaient. Dans ces conditions, on peut raisonnablement soutenir que notre démocratie élective a raté un rendez-vous historique.
Le collectif estime que cette absence de cadre offre la possibilité aux candidats de se détourner de ce rendez-vous démocratique :
Pour de fausses bonnes raisons, Jean-Luc Mélenchon a annoncé qu’il se retirait du débat de France 2. Dans son sillage, François Fillon et Emmanuel Macron auraient fait savoir qu’ils hésitaient à leur tour. Quel affligeant spectacle pour notre démocratie de voir les débats télévisés pris en otage par les chaînes et l’intérêt de leurs actionnaires, et par les candidats pour de bas de calculs électoralistes!
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