A quelques heures du premier débat historique réunissant les 11 candidats à l’élection présidentielle, Jacky Isabello co-fondateur de l’agence de communication d’influence CorioLink et co-fondateur du collectif « Trois débats sinon rien » avec Alexandre Malafaye, président du Think Tank Synopia, était dans l’émission Les Informés de FranceInfo.
L’occasion pour Jacky Isabello de rappeler la proposition faite en janvier 2017 par le collectif « Trois débats sinon rien » au CSA. A savoir d’organiser deux séries de trois débats diffusés à la télévision et à la radio : les trois premiers avec l’ensemble des candidats avant le premier tour et les trois derniers entre les deux finalistes de l’élection présidentielle.
« On a créé ce collectif, avec le Think Tank Synopia, après le formidable engouement autour des débats des primaires. Nous nous sommes dit que nous étions entrain de changer d’époque et que ce vieux débat d’entre deux tours qui avait été institué en 1974 ne nous convenait plus. »
Jacky Isabello et le collectif « Trois débats sinon rien » regrettent que les enjeux commerciaux aient pris le dessus et que les grands candidats, en acceptant l’exclusion « des petits candidats », aient cédé à la tentation de la facilité. Ils souhaitent que ces débats aillent plus loin grâce à un encadrement du CSA.
« On ne peut pas uniquement organiser un débat en prenant le critère économique et c’est ce qui est entrain de se passer. Nous, ce que l’on dit, c’est que le CSA doit s’en mêler. Il doit faire adopter une loi ou proposer un règlement et encadrer ces débats. »
Ainsi « Trois débats sinon rien » demande, depuis janvier 2017, au CSA de s’autosaisir et de définir les principes qui permettraient une organisation optimale de trois débats avant et après le premier tour. Le collectif estime qu’à cause de normes juridiques l’empêchant d’agir, le CSA ne peut offrir ses conseils que si les parties prenantes le demandent et déplore que notre démocratie élective ai raté un rendez-vous historique.
Retrouvez ici notre article de janvier sur l’opération « Trois débats sinon rien » lancée par Synopia et l’agence de communication d’influence CorioLink.