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CorioLink dans le FigaroVox

Jacky Isabello, co-fondateur de l’agence de communication politique et d’influence CorioLink a réalisé une tribune publiée dans le FigaroVox le 22 mai 2017. Il y rappelle qu’un faux-pas de la part des nouveaux ministres peut se révéler fatal en cette période des législatives.

Pour accéder à l’intégralité de la tribune sur le FigaroVox de Jacky Isabello, co-fondateur de l’agence de communication politique et d’influence CorioLink : cliquer ici.

Jacky Isabello explique que les législatives restent un moment charnière. Beaucoup d’électeurs sont encore indécis et nouveaux les ministres ne doivent pas commettre d’impair :

Il faut donc assurer ses arrières et ne pas faire d’erreur politique durant ce laps de temps.

Les électeurs, oscillent entre plusieurs choix.

Selon Jacky Isabello,  le Premier ministre et les membres du gouvernement tirent les leçons du passé. Ils adoptent une attitude différente.

A ce jeu Monsieur Philippe, notre nouveau Premier ministre, a de la mémoire et de la culture politique. Il a compris que d’ici le 18 juin, il faut réassurer.

Cécile Cornudet cite dans son édito du quotidien Les Échos du 22 mai les assomptions ministérielles dans différents journaux. « Les ministres, qui avaient pour habitude de fêter leur entrée en fonction par de grandes déclarations d’intention, se taisent pour l’instant ou ne parlent que pour rassurer ».

L’expert en communication en politique met en avant l’erreur de communication de Jean-Louis Borloo en 2007.

Le soir du premier tour des législatives, sur TF1 puis sur France 2 Jean-Louis Borloo, ministre de l’économie d’alors, s’est laissé entraîner sur le terrain glissant de la TVA.

Renaud Dutreil, ministre chiraquien regrettait la bourde de communication : «Jean-Louis Borloo allait devoir s’expliquer sur le projet de TVA sociale, une erreur majeure de communication qui a fait perdre beaucoup de voix à l’UMP et a inquiété les Français.»

Il expose les conséquences dévastatrices et irréversibles d’un tel faux-pas politique.

Les conseillers de l’Élysée avouaient que l’imprudence de M. Borloo avait fait perdre environ 50 députés à la majorité présidentielle. […] Bilan, une dissolution de l’Assemblée nationale dont les intentions ont été mal interprétées par nos concitoyens.

J’étais moi-même un jeune membre de cabinet ministériel et en un claquement de doigts nous avons été «licenciés» par les Français.