En déplacement à Jérusalem, Emmanuel Macron s’est emporté contre les services secrets israéliens au moment d’accéder au domaine national de Saint-Anne (territoire français dans la vieille ville). Un moment qui rappelle étrangement le coup de sang Jacques Chirac en son temps, en 1996. Véritable énervement ou pâle imitation ? Dans sa nouvelle tribune pour Le Figaro, Jacky Isabello, co-fondateur de l’agence de communication CorioLink et spécialiste en communication politique, nous livre son analyse sur une imitation qu’il juge « peu convaincante » du Président pourtant plus que coutumier de la mise en scène.
Communication politique orchestrée ou véritable coup de sang ? La question se pose pour Jacky Isabello.
Extrait. « Le président français Emmanuel Macron a demandé avec insistance mercredi à des policiers israéliens de bien vouloir le laisser entrer dans l’église Sainte-Anne de Jérusalem, dans une scène rappelant un incident qui avait impliqué Jacques Chirac dans les années 90. «I don’t like what you did in front of me», a crié M. Macron à un policier israélien, lui demandant de quitter l’église française située dans la vieille ville de Jérusalem. (…) La séquence peine à convaincre. Jusqu’ici resté silencieux, laissant son Premier ministre gérer avec tact une partition complexe et sensible de la réforme des retraites, Macron s’était réfugié dans la gestion de l’essentiel. Il en sort de la moins glorieuse des manières… N’est pas Chirac qui veut, et le plagier avec peu de talent, this is not a method, Monsieur le Président ! ».
Personnalité sympathique ou arrogante ? Autoritarisme ou autorité ? Coup de com’ ou coup de sang ? Pour l’expert en communication politique, il est en tout cas certain que :
« La scène contrefaite d’un Macron héritier putatif de Chirac ne transpirait nullement l’authenticité. ».
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