CorioLink : agence de communication d’influence au service des entrepreneurs
En partenariat avec l’institut Odoxa, l’agence de communication d’influence CorioLink a publié un sondage sur la place des entrepreneurs à l’occasion du 25ème salon des entrepreneurs qui s’est tenu les 01 et 02 février 2017. Près de la moitié des français estiment qu’ils ne sont pas assez nombreux en politique.
65 % des Français souhaitent que des entrepreneurs soient nommés systématiquement au sein de chaque gouvernement. Cette volonté est partagée par la gauche (62 %) et la droite hors front national (79 %). La moitié des Français (49 %) estiment que le nombre d’hommes politiques également entrepreneurs ou ex entrepreneurs n’est pas assez important. Ils sont 65 % à le penser à droite, 44 % à gauche, 43 % parmi les sondés sans proximité partisane et 40 % au FN.
Selon le sondage, 45 % des Français souhaitent entendre, avant tout, l’opinion des entrepreneurs durant la campagne présidentielle de 2017. Les intellectuels (18 %), les responsables syndicaux (16 %) les dirigeants de grandes entreprises (12 %), les artistes (4 %) et enfin les sportifs (3 %) arrivent largement après. Plus précisément, pour les sympathisants de droite hors FN, c’est d’abord l’opinion des entrepreneurs qui compte (66 %) puis celle des dirigeants de grandes entreprises (19 %), des intellectuels (9 %), des responsables syndicaux (3 %) puis des sportifs et des artistes (1 % pour chaque groupe). En revanche pour les sympathisants de gauche, l’avis des responsables syndicaux prime (29 %), vient ensuite celui des intellectuels (25 %), des entrepreneurs (24 %), des dirigeants de grandes entreprises (10 %) et enfin celui des artistes et des sportifs (5 % chacun).
Pierre Alibert co-fondateur de l’agence de communication a été interviewé dans le Figaro à ce sujet, et s’exprime sur les réultats du sondage :
«On assiste à une revalorisation des entrepreneurs au sein de l’opinion publique. Ces derniers sont de nouveau légitimes mais surtout plébiscités car ils incarnent l’action et l’audace pour remédier à la crise économique face à des hommes politiques ‘gestionnaires’qui souffrent d’une crise de défiance sans précédent».
«Si les entrepreneurs ont gagné en crédit auprès de l’opinion, il leur reste encore à s’intégrer et à se faire accepter par les partis politiques qui les rejettent, souvent par corporatisme. Entre le monde politique et celui de l’entreprise, le fossé est grand. Nombreux sont les chefs d’entreprises – Francis Mer et Thierry Breton en font partie – qui ont été broyés par les appareils politiques et l’exercice du pouvoir sans avoir eu le temps d’en maîtriser les codes»
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