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CorioLink et Synopia lancent l’opération « Trois débats sinon rien »

L’agence CorioLink et le Think tank Synopia lancent l’opération « Trois débats sinon rien » à l’occasion de la #Presidentielle2017

Le Collectif « Trois débats sinon rien »*, fondé par Jacky Isabello, co-fondateur de l’agence CorioLink et Alexandre Malafaye, président de Synopia, a écrit à Olivier Schrameck, Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, pour demander à cette institution de s’autosaisir afin d’insuffler les principes permettant aux chaînes de télévision françaises d’organiser trois débats avant le 23 avril 2017, date du premier tour de l’élection Présidentielle 2017, et trois débats entre les deux tours.

La proposition du collectif « Trois débats sinon rien », l’organisation de deux séries de trois débats diffusés à la télévision et à la radio. Les trois premiers débats avec l’ensemble des candidats avant le premier tour. Les trois derniers débats entre les deux finalistes de l’élection présidentielle avant le second tour.

Pourquoi réclamer ces débats supplémentaires ?

Les premiers débats des primaires de la droite et de la gauche nous ont permis de tirer des enseignements importants : les énormes audiences des quatre débats télévisés de la primaire de la droite et du centre ils cumulent plus de 22 millions de téléspectateurs (hors audiences radios)confirment le plébiscite des Français pour ce format d’émission. Déjà en 2011, les débats télévisés organisés à l’occasion des primaires de la gauche, premières en son genre, avaient connu un réel succès.

La télévision : une réaffirmation de son rôle statutaire incontournable

C’est l’enseignement majeur de ces expériences de primaires : la télévision revient au centre du jeu médiatique. Nous voyons, au moins, huit raisons et avantages à ce phénomène de recentrage :

  • Le débat télévisé donne du temps aux responsables politiques d’argumenter, et ceci sur de très nombreux sujets.
  • Le débat télévisé permet aux citoyens de se faire un avis sur la capacité des unes et des autres à endosser le costume de leader politique et de surcroit d’Homme d’état.
  • Ces rassemblements des attentions des différents publics illustrent le principe de « synchronicité sociale » et expriment le désir profond des Français de faire société ensemble.
  • La télévision démontre que les journalistes restent les seuls garants de la pluralité des avis, des temps de parole et d’une information vérifiée et vérifiable.
  • La politique est un combat : confronter l’ensemble des opposants, au même endroit, au même moment, soumis aux mêmes règles, constitue le moyen d’apporter un maximum d’objectivité aux débats entre les candidats et d’éclairer les électeurs. C’est une garantie supplémentaire pour un bon exercice de la démocratie.
  • Le débat télévisé fait vivre le débat de manière moderne à travers les réseaux sociaux ; provoque l’attention au-delà de l’audience (plus de 200 000 tweets en l’espace de deux heures pour chaque débats de la primaire de la droite).
  • Le débat télévisé montre « ce sur quoi il est important de penser», comme le disait le sociologue Gabriel Tarde.
  • Seule la confrontation télévisuelle entre tous les candidats permet aux Français de déterminer in fine « qui mérite quoi » ; aujourd’hui, ce sont les sondages, pourtant de plus en plus critiqués, qui ouvrent les portes des émissions de télévision de grande audience aux candidats.

 

Les débats télévisés que le collectif « Trois débats sinon rien » propose favoriseraient la création d’un nouveau lien de confiance entre les Français et leurs représentants. En définissant les principes qui permettraient l’organisation de trois débats avant et après le premier tour, le CSA rendrait un grand service à la démocratie française, pour combattre efficacement le « rejet du système et de ses représentants » et l’une de ses conséquences directes, le fléau de l’abstention électorale.

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