Ce mardi 2 février, de 10h à 18h30, l’ACPM s’est adressée aux amoureux et passionnés de la presse en organisant l’évènement #DemainLaPresse Le Festival. Celui-ci a pour vocation de « mettre en valeur ce que la presse a de plus fort : son incroyable capacité à se renouveler » d’après le directeur général de l’ACPM, Stéphane Bodier. Adapté en 100% live streaming sur le site de la Presse au Futur, l’évènement propose des interviews, des tables rondes, des reportages et même des mises en scène en organisant pour la première fois le tribunal de la presse.
Pour retrouver la liste des 70 intervenants (grands acteurs de la presse, éditorialistes, journalistes, rédacteurs en chef) et avoir accès au programme complet, rendez-vous sur LaPresseAuFutur
L’équipe de Coriolink a suivi de près ce festival et a rédigé un compte-rendu à l’intention de ses lecteurs
Point sur les médias et la démocratie
« La presse est garante de la démocratie, garante d’une information de qualité. », Gautier Piquet (CEO – PUBLICIS MEDIA FRANCE)
Vous n’êtes pas sans savoir que les médias n’endossent plus simplement le rôle de vecteur d’informations ; qu’ils sont des acteurs responsables et engagés de l’espace publique. Mais que savez-vous de la puissante influence politique qui se dégage de leurs écrits ?
Comme le souligne Jean-Michel Lobry (Directeur Général du pôle audiovisuel – GROUPE ROSSEL) « Les mouvements sociétaux sont nés ou sont passés par la presse. ». Précurseurs de l’actualité, les médias créent et animent les débats, font et défont des réputations, mettent en lumière des personnalités, Sylvain Courage (Rédacteur en chef – L’OBS) le précise : « les hebdomadaires dessinent les tendances. ».
Mais il faut nuancer. Les différentes marques ne s’engagent pas de la même façon ; certaines encouragent leurs lecteurs à se positionner comme l’OBS qui s’affirme politiquement. Tandis que d’autres restent dans une logique pédagogique, comme Le Journal Du Dimanche qui ouvre ses pages à tous les opinions. L’équipe presse donne toutes les clefs de compréhension de l’actualité à ses lecteurs, sans pour autant les encourager à se positionner.
« Notre influence découle de notre esprit d’ouverture. », Hervé Gattegno (Directeur général des rédactions – JOURNAL DU DIMANCHE et PARIS MATCH)
Leur mission commune : faire le lien entre la société et les citoyens. Avoir une audience et une l’influence sur l’espace publique se traduit par la mise en scène de la vie politique. Et ça fonctionne : leur impact sur la vie démocratique reste non négligeable.
Voyez la puissance des premières de couvertures. Les unes sont des messages politiques, n’hésitez pas à les mettre à profits. En publiant « Arménie, un peuple en danger », le Figaro encourage le Sénat à protester et voit des personnalités publiques se mobiliser tel que Jean Dujardin. Ces couvertures ont le potentiel de faire l’élection, en sélectionnant les candidats par exemple. Rappelons la couverture de l’Observateur « et si c’était elle » au propos de la campagne présidentielle de Ségolène Royale, ou plus proche de nous « La fusée Macron : son plan secret pour 2017 ».
Au premier coup d’œil, il semblerait que les médias soient influencés par le monde politique, qu’ils soient instrumentalisés en raison de ce type de contenu. Mais celui-ci est trompeur. L’influence ne vient pas des politiques, loin de là. Les médias se réinventent et réécrivent leurs stratégies médiatiques selon les envies de leurs lecteurs.
Comme l’illustre Marie-Christine Tabet, (Directrice adjointe des rédactions – LE PARISIEN) « Quand on parle d’un remaniement et qu’on met Éric Dupond-Moretti en une avec la surprise du chef c’est qu’on considère que c’est la réaction que peut avoir le lecteur du parisien en regardant la politique sous cet angle-là. ».
Le média se met du côté de son lecteur en sélectionnant ses sujets, il se demande : « qu’est-ce que le lecteur attend ? » C’est là toute la question : comment savoir ce qu’il souhaite lire ? Comment capter son attention à travers des informations pertinentes ? C’est un filtre, un décryptage opéré pour parvenir à créer ces contenus qui plaisent et qui correspondent à leurs attentes.
L’information locale et nationale
Moins populaire en 2020, la PQR sera une ressource fiable et prospère pour vous en 2021. Pourquoi ? Parce qu’elle permet aux médias d’entretenir une relation de confiance avec leurs territoires et donne du sens aux informations transmises. D’ailleurs, elle va plus loin qu’informer : elle oriente son lecteur.
La PQR accompagne l’ensemble des citoyens dans leur quotidien, « c’est un lien puissant qui traverse les générations. » d’après Samuel Lieven (Directeur de la rédaction – LE PELERIN). En ce sens, le média n’est plus seulement spectateur de l’actualité, il devient un acteur.
Mais attention : cela ne veut pas dire que vous devez délaisser la presse nationale pour vous consacrer aux médias locaux. « Il n’y a pas de petites et de grandes infos. », selon François Xavier Le Franc (Rédacteur en chef – OUEST FRANCE) « chercher à dissocier le local et le mondial ce n’est pas la solution. ». Il n’y a aucune séparation entre ces deux échelles, mais des constants allers et retours d’informations.
Il n’y a pas de règle : l’information circule simplement.
La deuxième photo la plus vue de l’année « Mano a mano » de Pascal Bonnière (Reporter photo vidéo et chef adjoint du service photo – LA VOIX DU NORD) l’illustre parfaitement. Cette histoire micro-locale (pour la découvrir, cliquez ici), a fait sens auprès des citoyens. A tel point qu’elle est devenue un fait national : 68,795 vu sur BRUT.
C’est un tout autre intérêt quand une information fait le chemin inverse. Lorsqu’une information mondiale bascule au niveau local, le rôle de la PQR c’est de dire aux lecteurs ce qu’ils peuvent en faire. Rappelez-vous, quand la presse nationale a informer les citoyens que des masques seraient mis à leur disposition. C’est la PQR qui les a accompagné en leur communicant les démarches à opérer.
Le lien de proximité, permettant de comprendre les envies du lectorat concerné, est également propice pour bâtir facilement une ligne éditoriale. Ouest France, la PQR qui ambitionne d’accompagner ses lecteurs dans la compréhension de l’actualité, propose une multitude de formats : reportage, enquête, questionnaire etc. pour entretenir ce dialogue, solliciter son lectorat en direct sur des applications.
Les nouveaux lecteurs de la presse
Comme aime à le dire Regis Le Sommier (Directeur Adjoint de la rédaction et grand reporter – PARIS MATCH) « la jeunesse nous (la presse écrite) reconnaît comme un marqueur de vérité. ». Mais leur relation reste encore fragile.
Bien que leur appétence médiatique soit grande, leur méfiance l’est aussi. Le quotidien 20 minutes a publié une enquête (juste ici) sur le rapport qu’ont les jeunes à l’information. 43% d’entre eux font facilement un amalgame entre la politique et les médias : ils perçoivent entre eux un lien fort qui les pousse à questionner la crédibilité et la pertinence des informations transmises.
La génération des jeunes lecteurs demande « les faits, et rien que les faits ».
Mais rassurez-vous ! Pour 87% des jeunes l’information est « Essentielle au fonctionnement de la démocratie. », comme le relève Étienne Gernelle (Directeur – LE POINT).
Et contrairement aux idées reçues, ils ne font pas plus confiance aux réseaux sociaux. Bien au contraire, car, comme le souligne Hervé Gattegno (Directeur général des rédactions – JOURNAL DU DIMANCHE et PARIS MATCH) « Il n’y a pas de filtre professionnel. ». Ce public a conscience que les informations certifiées, vérifiées et pertinentes sont présentes dans la presse écrite. Et que les fake news sont plus courantes sur les réseaux sociaux. « La presse écrite c’est le lieu de la vérification. », car des professionnels sont présents pour s’en assurer et ont pour mission d’informer justement leur public. Avoir recours à la presse écrite, c’est toujours efficace, vous touchez un lectorat important qui accorde sa confiance aux informations qu’il lit.
Pour capter leur attention, il n’y a pas de recette miracle, « Si on veut que les jeunes nous lisent, intéressons-les. », François Xavier Le Franc (Rédacteur en chef – OUEST FRANCE). C’est le public de l’avenir.
« Le prérequis selon lequel le lecteur masculin attaché à son journal n’aime pas le changement et est conservateur a volé en éclat ». Comme l’explique Géraldine Catalano (Rédactrice en chef du magazine – L’EQUIPE).
Le lecteur d’aujourd’hui, y compris le lectorat jeune, attend l’inattendu. L’attente la plus forte des lecteurs c’est la surprise, que le média puisse parler avec lui sans tabou. La presse vit du besoin de ses lecteurs, de son besoin de biodiversité dans le paysage médiatique français.
Mais cela ne signifie pas délaisser le fidèle lectorat. L’enjeu est de « Rajeunir notre lectorat sans trahir le lectorat traditionnel. », Katell Pouliquen (Directrice des rédactions – MARIE-CLAIRE)
Complémentarité du print et de la presse digitale
Se servir des médias comme vecteur d’information, c’est aussi être agile, savoir transformer en permanence sa stratégie média, et donc s’ouvrir aux opportunités numériques qui ont émergé ces dernières années.
Attention : nous ne vous disons pas de vous couper de la presse écrite, bien au contraire, elle est votre ressource primaire. Mais prenez du temps pour étudier le potentiel des médias digitaux.
François Xavier Le Franc (Rédacteur en chef – OUEST FRANCE) affirme que le journal papier n’est « que l’un des supports » médiatique. « Aujourd’hui, le journal est un support d’approfondissement et l’exhaustivité on la trouve dans le numérique. ».
Il est nécessaire aujourd’hui pour tout média d’investir dans l’innovation technologique. Cela permet de garder un lien avec son lectorat, d’interagir avec lui, de comprendre ses envies. Et surtout : de le conduire jusqu’au support papier.
Depuis la crise sanitaire, le développement d’opérations spéciales 100% digitales médiatiques est massivement présent. La Gazette Des Communes a connu une création rapide du service numérique depuis la crise sanitaire. « On a fait des webinaires alors qu’on n’en faisait quasiment pas […] après la crise Covid on continuera d’en faire parce que ça marche bien » selon Guillaume Doyen (Directeur des rédactions – LA GAZETTE DES COMMUNES). Le digital donne l’opportunité à la marque de s’ouvrir à un autre lectorat, de le fidéliser et de lui donner l’occasion de s’engager. Sans oublier que c’est monétisable !
Un grand défi pour le marché de l’emploi
Le secteur de la presse fait face à de grands défis. Il se voit revisiter, réorganiser et même réinventer à travers le digital.
« Un secteur qui se réinvente, c’est un secteur qui va chercher de nouveaux business model pour s’enrichir, et donc travailler en réseau pour amplifier nos marques. », Marine Cuda (Responsable RH Engagement et organisation – PRISMA MEDIA)
Les mutations de la presse, ça concerne :
- L’usage des audiences omnicanal : toutes les audiences sont bonnes à prendre
- La composition des groupes et des investisseurs qui se décomposent pour se recomposer régulièrement
- La place de la stratégie commerciale qui demande de nouvelles compétences pour diriger les marques médiatiques
Au regard de ces évolutions, le secteur de la presse est à la recherche de nouveaux talents qui ne sont pas nécessairement associés au journalisme.
Aurore Domont (Présidente – MEDIA.FIGARO) précise que « Le secteur de la presse n’a rien à envier à aucun autre média. », car les métiers du futur l’ont déjà envahi.
Le secteur de la presse connait une forte vague de recrutement, engendrant des profonds changements de savoir-faire chez chaque acteur, principalement dans le secteur du commercial et du digital. La nécessité de ces nouvelles compétences témoigne de la création d’un réseau de multiples professions qui viennent se coordonner, s’organiser, s’agencer de façon rapide et concise pour optimiser la production de la marque.
Qui plus est, ce phénomène est souligné par l’apparition de formation destinée à éduquer les lecteurs et les professionnels à la presse avec toute la diversité qu’elle englobe, comme celle que propose #demain la presse.
Les transformations du secteur impliquent également de nouveaux savoir-être où l’initiative et l’autonomie sont valorisées. Le secteur de la presse attend désormais de chacun de ses membres des compétences managériales internes et externes pour atteindre les objectifs fixés.
La nouvelle ère du secteur de la presse c’est la responsabilité individuelle ; travailler ensemble est une tendance qui va perdurer. C’est à chacun de se former en permanence et d’acquérir de nouvelles compétences pour être le plus efficace possible.
Isabelle Rouhan (Entrepreneure, auteure, conférencière, chroniqueuse – COLIBRI TALENT) ajoute que la diversité s’inscrit également dans le savoir-être. Au-delà d’être un devoir moral, mélanger les cinq piliers de la diversité qui sont ; les genres, les générations, les origines sociales, les handicaps et les orientations sexuelles ; sont un devoir de performance. Elle s’appuie sur l’étude de McKinsey qui constate que lorsque ce mélange est opéré, la performance est optimisée en raison des idées qui se rnecontrent, se choquent, et fusionnent.
La diversité professionnelle c’est « un engagement d’entreprise mais aussi un engagement éditorial en termes de média » Marine Cuda (Responsable RH Engagement et organisation – PRISMA MEDIA)
Mais ne voyez pas ici que de l’optimisation de production, lorsqu’un média à recours à ce nouveau modèle d’organisation, il va créer de l’engagement. En ce sens, les membres du média ne travaillent plus chez une marque, mais pour une marque en menant des projets pérennes.
Repenser le format médiatique
L’innovation, comme dit plus haut, n’est pas que digitale. Ce n’est qu’une partie de l’innovation de la presse écrite.
Les médias misent aussi sur le format, tant dans le fond que dans la forme. Il est très important : il attire l’œil, suscite l’attention, témoigne de la créativité de la marque et de l’intérêt qu’elle porte à son lectorat. « Faire évoluer notre façon de travailler, c’est rendre hommage à leur fidélité. ». Ainsi, comme l’explique Géraldine Catalano (Rédactrice en chef du magazine – L’EQUIPE), innover et repenser ses contenus, c’est montrer à son lectorat que l’on pense à lui.
L’innovation sur format s’opère principalement à deux étages.
D’abord, au niveau de la complexité du contenu. De nombreux médias s’orientent vers de nouveaux projets éditoriaux, des modes de narrations plus lourd qui incluent des photos, du son, des vidéos. C’est une tendance qui cherche a développer plus largement une information. À titre d’exemple, les articles sur l’affaire Xavier Dupont de Ligonnès de Society se sont transformés en livre fin de 2020.
Ensuite, pour innover au sein de son format, c’est le concept de faire l’évènement qui est valorisé. Cela se traduit notamment par des visuels pour marquer les esprits et attirer l’attention. Les premières de couvertures sont très parlantes et impactantes. Par exemple, comme l’a expliqué Pierre Boisson (Cocréateur en chef – SOCIETY), Society avait réalisé une première de couverture montrant le visage de Joe Biden face au lecteur avant les élections. En 4e de couverture figurait Trump s’en allant. Elle a été fortement et rapidement relayée sur les réseaux sociaux.
« La base c’est toujours de penser au lecteur, et surtout comment on va capter son attention, l’intéresser et l’amener à lire sur des sujets où on lit beaucoup de choses mais qui se diluent dans le volume d’information qui est produit, comme l’écologie »
Presse : le procès des idées reçues
Avant de commencer, soulignons l’effort de cette mise en scène ! Quoi de mieux qu’une scène de théâtre faisant le procès des idées reçues la presse pour clôturer ce festival ?
Plus souvent accablée de reproches que couverte d’éloges, la presse a été, à cette occasion, jugée en raison de son inéluctable déclin. Parlons de la perte de confiance de ses lecteurs, de modèle économique bouleversé par le digital, de mouvement capitalistique et de disparition de titre, comme l’a listée la présidente ; Natacha Polony (Directrice de la rédaction – MARIANNE).
La presse a fait l’objet de 3 chefs d’accusation :
- Le premier, coupable ou non coupable d’obsolescence : preuve de ringardise face au monde de demain.
- Le deuxième, coupable ou non coupable de vanité : abuser de leur position historique.
- Le troisième, coupable ou non coupable d’incurie : supposé droit – et non pas devoir – à l’information.
Etienne Gernelle (Directeur – LE POINT), premier témoin, affirme que c’est le procès de la presse qui a vieilli. Voilà des années qu’on lui reproche de se démoder, d’être dépassée. Mais les audiences contredisent ces idées reçues. Les politiques, les personnalités s’intéressent à la presse. Ils réclament des premières de couverture parce qu’elles sont lues par un public intergénérationnel. « Ils nous lisent sans même le savoir. » ; en effet, n’oubliez pas que les productions de la presse écrites sont relayées sur les réseaux sociaux. Le prochain tribunal, ce sera sans aucun doute celui des plateformes.
Critiquée ou adorée, la presse fait parler d’elle. Le fait qu’elle soit évoquée, des murmures aux grands débats publics, ne fait que souligner le fait qu’elle est bien vivante. Et ce, malgré son prix couteux.
La presse écrite, c’est le prestige, et le prestige ça se paye. Souvent remise en cause au regard de son aspect publicitaire, la liberté de la presse est questionnée : utopie ou dystopie ?
Publicité et indépendance, ça sonne faux. Mais comme le souligne Etienne Gernelle (Directeur – LE POINT), ce duo sonne au contraire, très juste. C’est la publicité qui a contribué à l’indépendance de la presse. C’est cette source de revenus qui lui a rendu sa liberté en lui apportant des moyens financiers nécessaires pour enquêter, se déplacer, enrichir ses contenus et se détacher qu’une quelconque forme de lobbying. Rappelons que c’est la publicité qui a permis le célèbre J’accuse de Zola.
Qui plus est, la publicité a son public, « Elle fait partie du contrat de lecture. », précise Emmanuelle Schaedele (head of publishing – GROUPM). Bien qu’elle ne soit pas le contenu principal des médias, elle est bel et bien lue par les lecteurs.
Le procureur pointe du doigt cet élément en accusant la publicité d’être une source de « crise de confiance » entre le média et son public. Le deuxième témoin, Emmanuelle Schaedele (head of publishing – GROUPM), rétorque que 90% des Français ont confiance en ce qu’ils lisent. On ne peut pas dire que leurs rapports en sont altérés.
Au service de la démocratie, un média décrit son époque d’après le quatrième témoin, Philipp Schmidt (CTO et Directeur exécutif – PRISMA MEDIA ET SOLUTIONS). Mais il l’écoute également, et prête plus particulièrement une oreille attentive aux jeunes lecteurs. Les médias s’engagent dans l’espace public. Par exemple, la thématique du développement durable chez la nouvelle génération, « c’est grandissant » comme le dit Capucine Petre (Directrice innovation et engagement responsable – LES ECHOS/LEPARISIEN). La presse écrite doit prendre sa place dans son empreinte carbone. Cela demande du temps, mais la prise de conscience médiatique est bien présente.
Le sujet de la parité l’est également. Malgré les accusations fondées du procureur, soulignant qu’elle n’est pas représentative des évolutions sociales. La presse tend à le devenir.
A l’issue de ce procès, la presse a été jugée non coupable. Mais comme la présidente du tribunal l’a remarqué, se remettre en question « ça ne fait jamais de mal ».