Affaire Griveaux, Emmanuel Macron au Salon de l’Agriculture, Amélie Lebreton, co-fondatrice de l’agence de communication CorioLink, décrypte le pouvoir de l’image et des images sur le plateau de Céline Pitelet sur BFM TV dans l’émission du vendredi 21 février.
Affaire Griveaux
L’image d’une personnalité qu’il s’agisse d’un(e) dirigeant(e) d’entreprise ou d’un(e) Politique pour renvoyer une impression positive, doit être en phase avec l’ambition. Elle doit également être en phase avec les images qui restent liées aux éléments visuels : photos, vidéos, discours, etc. Un exercice qui relève aussi de l’aspect protocolaire. Suite au retrait de Benjamin Griveaux, candidat à l’élection municipale 2020 pour la mairie de Paris, après la diffusion de vidéos intimes sur les réseaux sociaux par l’activiste et réfugié politique russe Piotr Pavlenski, l’importance de l’image et des images relève d’un enjeu de réputation.
Amélie Lebreton décrypte : « Au sujet de Piotr Pavlenski pour commencer. Arrivé en France comme réfugié politique russe en 2017, il est alors auréolé de l’image d’un « artiste » engagé. Il se positionne face au pouvoir en place dont l’image n’est pas exactement celle d’une démocratie exemplaire. En ce mois de février 2020, l’image de Piotr Pavlenski est plus qu’écornée. Il utilise des images privées d’un candidat à une élection, auquel on ne peut pas adosser la même image qu’un Vladimir Poutine. Nous ne sommes désormais plus devant un artiste opposant. Mais bien devant quelqu’un qui instrumentalise les images au profit de la sienne. ».
Emmanuel Macron au Salon de l’Agriculture
Autre débat, autre événement « visuel », le passage du Président de la République au Salon de l’agriculture, samedi 22 février. Exercice complexe que le Salon de l’agriculture car l’image de Jacques Chirac plane encore dans les allées. Aucun de ses successeurs n’a réussi à montrer comme il le faisait, les images d’un élan pour la ruralité ou l’agriculture.
« Après les épisodes « Gilets jaunes » et « réforme des retraites », il n’a pas le droit à l’erreur. Il doit se défaire de l’image d’un élu arrogant ou méprisant. Il devait absolument proscrire toute « petite phrase » dont les effets, peuvent se révéler catastrophiques pour son image. », analyse Amélie Lebreton.
Retrouvez l’extrait du débat sur l’affaire Griveaux
Retrouvez l’extrait du débat sur Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture
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