Pierre Alibert, co-fondateur de l’agence de CorioLink, recommande, dans les colonnes de Influencia, aux marques de penser leur communication et leurs relations presse en lien avec les territoires pour sortir d’une communication trop souvent « jupitérienne ».
Ainsi, le début du mandat d’Emmanuel Macron nous a fait redécouvrir la posture jupitérienne dans l’exercice du pouvoir. Avec une volonté de couper les ponts avec la presse, une volonté d’hyper concentration de la communication, le Président a souhaité s’inscrire dans une posture diamétralement opposée de celle de son prédécesseur François Hollande, dont les nombreuses erreurs de communication politique lui ont certainement coûté son quinquennat.
A trop vouloir donner de hauteur à la fonction présidentielle et incarner sa puissance symbolique, Emmanuel Macron a posé les bases de sa rupture avec les Français. Le mouvement des Gilets Jaunes, le sentiment d’une forte fracture territoriale entre la France et sa capitale sont passés par là. Depuis le Président n’a de cesse d’essayer de descendre de son piédestal et de tuer Jupiter.
Dans sa tribune, Pierre expose le fait que cette erreur de communication présidentielle se retrouve malheureusement dans la communication des grandes marques.
A privilégier les leaders d’opinion institutionnels, politiques et économiques pour répondre aux impératifs de communication corporate, elles ont progressivement délaissé les médias locaux qui sont pourtant un rouage essentiel dans la relation à entretenir avec leurs publics et clients qui eux privilégient cette presse pour s’informer.
Les relations presse avec vecteur indispensable pour créer de la proximité
Il rappelle alors la puissance et l’importance de la presse quotidienne régionale tout en précisant qu’il est essentiel d’apporter un contenu pensé et formaté pour l’intéresser.
Conquérir la presse régionale nécessite de créer une proximité géographique doublée d’une proximité relationnelle. Et pour ce faire, il s’avère capital d’établir une stratégie de création de contenus en capacité de renouer avec la loi de la proximité journalistique et ses composantes géographiques, temporelles, affectives et sociétales/socio-professionnelles.
Enfin, pour adpater ce contenu, le maitre mot est celui de l’éditorialisation de la donnée.
A l’heure où la data se trouve au cœur de toutes les attentions, principalement pour une utilisation business, marketing ou encore R&D, elle offre aussi un formidable levier encore sous exploité pour les relations presse. Peu de marques ont su développer ce savoir-faire éditorial qui passe par une création de contenus centrés sur les territoires.
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